Maison en viager Belgique

Le viager pour sa maison en Belgique, en quoi cela consiste ?

Le viager, en Belgique, consiste à vendre sa maison ou son bien immobilier en général à un tiers en échange du versement d’une rente viagère périodique (mensuelle, trimestrielle ou annuelle). Cette rente peut s’accompagner d’un bouquet, c’est-à-dire une somme d’argent versée comptant au moment de la signature de l’acte de vente.

En Belgique, il y a également plusieurs formes de viager afin de répondre aux besoins patrimoniaux spécifiques. Ces différentes formes de viager offrent une grande flexibilité aux vendeurs et aux acquéreurs.

Le Viager Occupé

Le vendeur continue à vivre dans son logement sans changer ses habitudes jusqu’à son départ du domicile ou jusqu’au décès.

Cette solution sera souvent la plus fréquemment utilisée dans les annonces que vous trouverez sur les différents sites d’annonces tels que immoweb, 2eme main, etc… .

Le Viager Libre

Le bien est, à la vente, libre de toute occupation. L’acquéreur a la possibilité de l’habiter à titre personnel, d’y loger ses proches, ou de mettre le bien en location.

Pourquoi acheter une maison en viager en Belgique ?

  1. Pour un placement de moyen/long terme. Cette méthode peut être vue comme un investissement sur le long terme ou une manière de sécuriser son argent à la place de le laisser en banque.
  2. Ce placement offre une rentabilité très variable ( parfois bonne, parfois mauvaise), qu’il est impossible de définir à l’avance.
  3. L’acquisition d’un bien immobilier à prix inférieur, car le but premier de cette procédure n’est pas un enrichissement de la part du vendeur, mais lui permettre d’obtenir un complément de revenu. 
  1. L’acquisition d’un bien à son rythme et sans recours au crédit bancaire.
  1. L’acquéreur/investisseur paie une somme au comptant, puis il verse une mensualité au vendeur sur une période fixe. L’acquéreur bénéficie d’un crédit vendeur et ne paie donc pas d’intérêts bancaires.

Quels sont les inconvénients d’acheter sa maison en viager en Belgique ?

  1. L’inconvénient est le risque lié l’aléa : le prix d’achat réel dépendra de la durée de vie du vendeur. Cet investissement peut être intéressant (dans la plupart des cas), mais peut également être un très mauvais investissement si le vendeur vit beaucoup plus longtemps que ce qui était prévu. Cependant, une limite de temps est souvent définie au préalable.
  2. Le débirentier ne peut pas jouir du bien avant le décès du crédirentier.
  3. L’acquéreur à généralement la charge des gros travaux (art 606 du code civil) et de la taxe foncière.
  4. Si le débirentier décède, l’obligation de paiement de la rentée transmet aux héritiers qui devront s’en acquitter jusqu’au décès (mais il existe des solutions : assurances, prêt viager hypothécaire…).

En définitive, le viager reste par définition un processus très aléatoire, les cas sont par nature tous différents. Utiliser ce processus pour acheter sa future maison peut en effet être une solution intéressante, mais attention aux pièges. Nous vous recommandons de bien analyser la chose avant de vous lancer. Nos professionnels restent également à votre disposition pour toute question sur le sujet.

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